Ainsi les équipements de protection individuels ne seraient pas toujours utilisés de façon appropriée… Telles sont les conclusions du colloque organisé le 6 avril dernier par le réseau Anact, l’Afsset et la MSA sur le thème : “Quels risques professionnels liés à l'application de pesticides ? Peut-on travailler sans s'exposer ?”
« Depuis 20 ans, on a constaté une évolution des mentalités, ainsi qu’une prise de conscience du risque posé par les phytosanitaires chez les agriculteurs » analyse Laure Ledouce, de la Caisse centrale de la MSA (CCMSA). C’est là le fruit des campagnes de prévention lancées à mesure que le lien entre l’exposition aux pesticides et le développement de nombreuses pathologies dont des cancers. Toutefois, la bataille est loin d’être gagnée.
Lacunes dans la validité des études de danger
Parmi les sujets de préoccupation soulevés par les experts, la validité des études de danger réalisées à partir de tests sur les animaux et de modèles d’exposition figure en bonne place. Comme le rapporte le Journal de l’Environnement (07/05/10), selon certains intervenants, “ces études sont toutefois limitées et ne reflètent pas toujours la réalité de l’exposition sur le terrain”. Jean-Luc Dupucet de la CCMSA indique ainsi qu’« une étude de métrologie en Rhône-Alpes a montré, contre toute attente, que la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) était dépassée pour un produit donné ». Une observation qui incite à redoubler de vigilance et de prudence. Or, ce n’est pas toujours le cas ! Les experts déplorent ainsi que le nombre de femmes utilisant des pesticides ait augmenté. Un constat d’autant plus préoccupant que de nombreuses substances sont associées à des risques de toxicité pour la reproduction.
Équipements de protection individuels (EPI) mal utilisés ou défaillants.
Le second grand motif d’inquiétude provient de l’utilisation inappropriée de certains outils de protection tels que les gants, les masques et les combinaisons. Pour plusieurs intervenants, “une solution consisterait à mentionner de façon explicite dans la notice des produits phytosanitaires, les EPI adaptés, voire à commercialiser directement ces produits avec les EPI correspondants”.
D’ici là, il convient donc de bien alerter les travailleurs agricoles sur la nécessité de recourir aux EPI adaptés aux produits qu’ils utilisent. De même, il faut aussi les inciter à vérifier que les combinaisons qu’ils utilisent répondent effectivement aux normes françaises et européennes. Une série de tests récents a en effet démontré que certains EPI commercialisés avant d’être interdits ne donnaient pas satisfaction (voir Altersécurité n°48 de décembre 2009). Un effort de vigilance qui doit aussi porter sur les cabines de tracteurs prétendument « étanches » mais qui, en réalité, ne sont pas totalement hermétiques aux pesticides, selon des tests conduits par le Cemagref.
Auteur : altersécurité infos
MM's le :
Cela me fait penser à une petite anecdote qui pourrait avoir de quoi faire sourire plus d'un : Sur le chantier où je travaille, j'ai disposé aux fenêtres des bungalows de l'infirmerie deux bacs sur balconnière, de géraniums-lierre; A peine le WE passé, les voilà infestés - de chez infestés - de pucerons, et quelles colonies ! occasionnant de terribles ravages chez les malheureux géraniums... A la grande jardinerie du coin, le vendeur conseil me suggère vivement l'achat de larves de coccinelles, réputées redoutables prédateurs desdits pucerons... Garantis bien plus efficaces qu'un produit chimique classique et écologiques par excellence ! ... Au moment de procéder à la mise en place des larves à l'aide d'un petit pinceau prévu à cet effet, sur toutes les branches infestées par les pucerons : Quelle patience... ! Un temps infini a été nécessaire, et en plus, j'ai fini par les disposer par petits groupes, histoire de n'y point passer l'après-midi... Mais... Etait-ce à cause de la chaleur de plomb qui sévissait cet après-midi-là (?)
Car... Les larves n'ont pas eu l'air d'apprécier, et aucun d'eux ne semble avoir survécu... Combien j'en ai vu, le lendemain, les petites pattes en l'air... Aurai-je pas bien fait quelque chose ???
Toujours en est-il que mes géraniums n'ont pas été débarrassés des pucerons, et je songe à devoir investir dans les produits plus "classiques", "autres que naturels"... Snif... !
A moins que quelqu'un ait une meilleure idée à me proposer...
Certes, cela n'a rien à voir avec les conséquences liées aux cultures intensives...
Les firmes concernées par les inconvénients de situation mis en évidence dans l'article ne pourraient-elles pas concevoir des produits plus écologiques, moins nocifs pour l'environement aussi bien que l'être humain ?
Les personnes qui sont amenées à utiliser les EPI ne pourraient-elles pas se responsabiliser davantage en prenant conscience de l'importance de la bonne utilisation des EPI ? Plus elles seront responsabilisées, moins elles seraient exposées aux risques ?
Pas simple, de devoir satisfaire les envies de polulations deont les besoins sont de plus en plus complexes, et comme il faut consommer, car nous avons besoin de manger... Alors que les firmes concernées en prennent de la graine : Qu'elles se mettent au vert !
Affaire à suivre. Bien cordialement.
Webmaster le :
Bonjour MM'S,
Voici quelques truc pour les pucerons :
- Mettre son marc de café dans les pots au pied des plantes
- Vaporiser de l'eau savonneuse (savon de Marseille, produit vaisselle)
- Plantez dans le pot de vos plantes vertes, des allumettes, la tête dans
la terre (aux 2/3)
C'est écologique et pas cher...