2400 médecins du travail et de prévention ont participé à une grande enquête baptisée Sumer. Pendant plus d’un an, ils se sont transformés en enquêteurs pour dresser un état des lieux de la prévention des risques en France. Et le bilan n’est pas très glorieux.
Tout d’abord, à peine la moitié des salariés seraient concernés par un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Pire, dans les établissements de plus de 50 salariés pour lesquels un CHSCT est pourtant obligatoire, 15% n’en disposeraient pas. L’enquête prouve que l’existence d’un CHSCT est souvent liée à une forte implication syndicale. En effet, 87% des salariés des établissements comptant un délégué syndical bénéficient d’un tel dispositif. Un chiffre qui chute à 3% pour les salariés non représentés ! Lire la suite de l'article...