Le 4 décembre 2014, un sénateur attirait l'attention du ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur une étude publiée en janvier 2014 par un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels soulignant que « plus de 3 millions d'actifs ont un risque élevé d'épuisement professionnel, appelé le burn-out »
Si aujourd'hui, le burn-out peut être reconnu comme maladie professionnelle au titre de l'article L. 461-1 du Code de la sécurité sociale, le sénateur estime que les critères sont trop restrictifs et restent difficile à réunir. En effet, la maladie doit entraîner une incapacité permanente de travail prévisible de plus de 25 %, et un lien « direct et essentiel » avec le travail doit être mis en évidence par un Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP).
Il rappelle qu'aujourd'hui, seulement une dizaine de cas par an sont effectivement reconnus comme maladie professionnelle au titre de L.461-1 précité, et demande alors au Gouvernement sa position sur la reconnaissance du burn-out en tant que maladie professionnelle. Lire la suite de l'article...
Auteur : ISTNF.Sur le même sujet :