La conciliation famille-travail est un levier de durabilité et de performance

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Pour 4 dirigeants sur 5, la prise en compte de la conciliation famille-travail en entreprise représente un levier de durabilité et de performance !

Pour la 3ème année consécutive, La Maison Bleue, en partenariat avec Le Figaro, révèle les résultats de son étude annuelle « Famille et Entreprise », réalisée par Viavoice. Cette année l’échantillon de dirigeants interrogé a évolué et ne concerne que des entreprises françaises comptant au moins 50 salariés. Les enseignements majeurs en sont d’autant plus éloquents : non seulement l’articulation « famille-travail » est perçue comme une nécessité au bénéfice de tous (salariés et entreprise), mais, plus encore, la plupart des dirigeants interrogés estiment que c’est à l’entreprise d’agir sur ce registre.

Pour 83 % des dirigeants, la conciliation « Famille-Travail » devrait représenter un enjeu central à l’avenir

81 % des décisionnaires RH au sein des entreprises de 50 salariés et plus constatent que l’articulation « Famille-Travail » est une attente croissante des salariés. Et, 83 % d’entre eux considèrent que la conciliation Famille-Travail devrait représenter un enjeu central à l’avenir.

Dans le contexte actuel, cet enjeu revêt à leurs yeux non seulement une dimension humaine mais également une dimension économique, puisqu’il est animé par la volonté d’améliorer le bien-être des salariés (44%) et leur motivation au travail (36%), mais également d’améliorer la performance globale de l’entreprise (36%) et de réduire les absences et les retards au travail (29%). Concrètement, 79 % des entreprises interrogées envisagent la prise en compte de la conciliation Famille-Travail comme un levier de durabilité et de performance plutôt qu’une charge financière.

L’articulation famille-travail constitue donc un challenge « gagnant-gagnant » entre employeurs et salariés, qui concerne aussi bien les femmes que les hommes aux yeux d’une large majorité des responsables RH interrogés (77 %).

Pour 67 % des responsables RH, c’est le « rôle » de l’entreprise d’agir en faveur de l’articulation Famille-Travail

Ce score est remarquable parce qu’il rompt avec l’idée répandue selon laquelle le « rôle » de l’entreprise est soit la production des biens ou services à laquelle elle est dévolue, soit la réalisation de bénéfices. Au contraire ces résultats accréditent l’idée d’entreprises ayant également un « rôle » à la charnière du sociétal et de l’économique, et contribuant au mieux-être de tous.

Au-delà du « vouloir », 30% des entreprises indiquent ne pas « pouvoir » agir autant qu’elles le souhaiteraient en matière de conciliation Famille-Travail, faute de moyens suffisants. Principalement en cause, un manque de moyens financiers pour réaliser des investissements (61%), ainsi qu’un manque de soutien de la part des collaborateurs ou de la hiérarchie (38%).

58 % des décisionnaires RH favorables à une meilleure prise en compte du parcours personnel du salarié

Plusieurs registres sont clairement identifiés comme devant être davantage pris en compte dans les entreprises, tels que les jours de rentrée ou de sorties scolaires (76%), les réunions de parents d’élèves (67%), ou encore la garde d’enfants en dehors de l’école (62%).

Concrètement, pour agir en faveur de la conciliation famille-travail, certaines mesures sont déjà mises en place par une majorité d’entreprises de 50 salariés et plus, comme l’aménagement des horaires (59 %) ou le maintien du salaire lors de congés maternité ou paternité (60 %).

Gardes d’enfants : 39 % des sondés estiment que cette question impacte la performance de l’entreprise

En effet, s’agissant des enfants en bas âge et de leur garde, les entreprises interrogées estiment que ces questions ont une réelle incidence sur la performance et le fonctionnement de l’entreprise, notamment en termes d’absences des salariés (72 %) et de retards (24 %).

En termes de solutions, un service de places en crèches constitue avant tout, pour les responsables RH interrogés, un bon moyen de développer le bien-être de leurs salariés au travail (44 %), de les fidéliser (41 %) mais également d’accroitre la performance économique de l’entreprise (29 %).

À cette perspective de performance correspond également un certain nombre de freins, tels que l’impact budgétaire perçu pour l’entreprise (44 %) et la complexité perçue de sa mise en place (23 %).

« II est intéressant d’observer l’évolution du rôle des entreprises dans la prise en compte de l’articulation « Famille-Travail » et plus globalement du parcours de vie du salarié. Les grands enseignements de notre étude témoignent d’un changement profond dans la perception des dirigeants sur le sujet. Parce qu’ils en ont compris les enjeux, cette tendance de fond laisse présager qu’à l’avenir les dispositifs qui pourront être envisagés et mis en place par les dirigeants pour leurs salariés seront de différentes natures, à l’image des pays Anglo-saxons, qui proposent des « family services », allant de la garde d’enfants, au soutien scolaire en passant par une aide aux familles pour les tâches ménagères », commente Sylvain Forestier, Président de La Maison Bleue.

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