Le Burn-out : reprendre le travail après un épuisement professionnel

C’est en 1969 que le terme burn-out a été utilisé pour la première fois pour parler du syndrome d'épuisement professionnel et de dépression au travail. Les derniers chiffres publiés sont sans appel : le nombre d’individus touchés par ce sentiment de fatigue intense et de stress émotionnel est en constante augmentation selon un récent communiqué de France TV. (Lire également Le burn out, la maladie du siècle ?)

homme qui a sa tête dans les mains devant ses outils de travailLe 27 Mai 2019, un porte-parole de l’ONU déclare aux médias que le burn-out n’est plus considéré comme un simple facteur, mais il est reconnu comme une entité. Ce phénomène peut donc être conduit comme une maladie à part entière.

Le burn out est en hausse, comment s’en sortir ?

D’après l'Organisation Mondiale de la Santé, 322 millions d'individus seraient touchés par cette pathologie qu’est le burn-out dans le monde. En France ils seraient entre 500 et 800 000. Le nombre de salariés en situation de stress augmente : 7 000 appels à Pros-Consulte ont été recensés en 2016, contre 11 000 en 2018.

La guérison dépend de nombreux facteurs parmi lesquels l’état de santé, la situation professionnelle ou encore les souhaits du travailleur touché.

Pour s’en sortir, il existe des thérapies de groupe, dirigées par un psychologue du travail. Elles peuvent être plus ou moins longues selon l’état émotionnel de chaque personne. Le psychologue écoute et aide à retrouver estime de soi et confiance. Un suivi est préconisé lorsque, par exemple, la dépression au travail est importante. Un traitement peut aussi être prescrit accompagné d’un arrêt de travail.

La difficile reprise après le burn-out

La reprise du travail après un burn-out ne peut se faire sans en avoir fait le deuil.

Ce processus s’élabore en plusieurs étapes : la première est le choc, quand le corps ne répond plus, qu’il est fatigué. La deuxième est le déni, indiqué par des signaux de surmenage mais que la personne n’entend pas, malgré l’épuisement professionnel. S’en suivent la colère, la peur, la tristesse puis l’acceptation, le pardon, le renouveau et la sérénité.

Retourner sur son lieu de travail, pour certaines personnes, n’est plus envisageable. Nombreux sont ceux qui se reconvertissent dans un autre métier.

Pour aborder la reprise du travail plus sereinement, une rencontre avec un supérieur hiérarchique peut éventuellement assurer une réinsertion viable personnalisée pour tout le monde. Le mi-temps thérapeutique aussi est un bon compromis pour reprendre ses marques et regagner confiance. Un poste aménagé peut aider à une meilleure reprise en améliorant assurément les conditions de travail.

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