Les violences externes, c'est-à-dire les agressions verbales ou physiques subies par des salariés au contact du public, sont en forte augmentation dans le monde du travail. Chauffeurs de bus, enseignants, médecins, agents d’entretien ou commerçants, ces travailleurs sont de plus en plus exposés aux agressions de clients, patients ou usagers. Cette montée de la violence sociale, constatée par 77 % des Français, affecte directement les conditions de travail, la santé physique et psychologique des employés, ainsi que la performance des entreprises.
Les violences externes ne se limitent pas aux délits pouvant donner lieu à des poursuites judiciaires. Elles incluent aussi les insultes, menaces ou autres comportements agressifs qui, bien que non criminels, nuisent au bien-être des employés. Ces actes sont souvent le résultat de frustrations liées à des retards de service ou des attentes insatisfaites des clients, mais aussi de facteurs socioculturels et économiques.
Les conséquences sur la santé des salariés sont graves : blessures physiques, traumatismes psychiques, stress post-traumatique, dépression ou troubles du sommeil. À cela s’ajoutent des effets négatifs sur le climat social de l’entreprise, comme l’absentéisme accru, une baisse de la motivation et une dégradation de la qualité des services.
Face à cette situation, les entreprises ont l’obligation de prévenir et évaluer ces risques. Les violences externes, tout comme les autres risques professionnels, doivent être intégrées dans les plans de prévention. Une bonne gestion des risques permet de réduire significativement leur impact, et améliore la qualité de vie au travail ainsi que la performance des entreprises. Ces violences, loin d’être une fatalité, peuvent être prévenues en améliorant l'organisation des services et la relation avec les clients.
Auteur : Inforisque.Source : Violences externes – Comment protéger ses salariés ?