Novethic : En tant qu’inspecteur du travail, quel est votre constat s’agissant des risques psychosociaux?
J-L Osvath : « La plupart de nos agents de contrôle sont submergés par les plaintes ! La problématique des risques psychosociaux est chronophage car il n’est pas toujours aisé de démêler les faits du ressenti des salariés. Dans notre pratique, cela suppose de consacrer du temps aux entretiens qui reposent sur le recueil d’éléments matériels - augmentations de salaires, arrêts de travail, fiches d’inaptitude, organigrammes - et des témoignages. Il s’agit de rassembler tous les éléments qui ont pu participer à la dégradation des conditions de travail du salarié. Or, dans 99%des cas, on constate que les risques psychosociaux sont la conséquence d’une organisation du travail défaillante ou d’une mauvaise définition des postes, ce qui génère des situations conflictuelles. Qu’il s’agisse d’allégations de harcèlement moral, voire de suicides, les directions d’entreprises renvoient trop souvent ces problèmes à des raisons inter-personnelles ou à la fragilité psychologique des salariés. C’est une erreur, une façon de nier la réalité…
Novethic : Disposez-vous d’assez de moyens pour faire face à ce nouveau chantier des risques psychosociaux ?
J-L O : La France compte près de 2000 contrôleurs et inspecteurs du travail, dont 80 pour le département des Hauts-de-Seine et 12 pour le secteur des affaires de La Défense-Courbevoie-Puteaux, qui totalise près de 150 000 salariés. Cette proportion n’est pas en diminution, toutefois, nous avons du mal à faire face car en tant qu’inspecteurs du travail, nous sommes aussi pris dans une logique du chiffre avec des objectifs à la hausse et une augmentation croissante des tâches administratives à accomplir. Il n’y a pas moins d’inspecteurs du travail mais la complexité croissante du droit et l’extension des risques psychosociaux rendent les choses bien plus difficiles à gérer. Lire la suite de l'interview...
Auteur : M.J. Gava, Novethic .
MAZZOLINI le :
Madame, Monsieur,
nous sommes un cabinet de conseil en organisation et nous déplorons également l'augmentation des risques RPS et TMS liés à la généralisation débridée des techniques issues du lean manufacturing et au besoin de gains rapides pour la compétitivité.
Dénoncer est déjà bien mais proposer des solutions c'est encore mieux. Depuis près de 12 ans, nous sommes conscients de l'impact de ces techniques sur la santé des salariés mais nous n'avions pas à l'époque de solutions. depuis 5 ans maintenant, nous avons un retour d'expérience très positif sur les nouvelles méthodologies que nous avons développé. J'aimerais pouvoir en discuter avec quelqu'un de votre société par exemple M. Rochette responsable de la veille.
Je suis à votre disposition au 0625933166
dans cette attente, je vous recommande de visiter notre site pour en savoir plus
meilleures salutations
Webmaster le :
Je vous conseille de vous rapprocher de M. Jean-Louis Osvath, Président de l'Association L611-10...